lundi 30 décembre 2013

L'Oiseau de nuit


Au poète exilé et majestueux cependant, maître s'il en fut, Edgar A. Poe.


C'était un personnage étrange, atypique jusqu'au cliché, que cet homme. Que dire d'autre pour le résumer, que ces mots : il était un enfant de la nuit ?

Cela faisait, en effet, toute la dualité de sa personnalité. De jour, gauche, maladroit, presque laid, il semblait empêtré dans ses idées, agacé continuellement par ses semblables, nerveux, mal à l'aise ; tout en lui dégageait l'impression d'un être qui n'était pas à sa place. Je le vis, lorsque je le croisai pour la première fois, comme un de ces misanthropes qui, condamnés à vivre parmi les hommes, sont semblables à cet albatros que dépeignait Baudelaire ; ici-bas, enchaînés à notre siècle, leurs ailes taillées pour l'azur infini leur sont un pesant fardeau. Et, de fait, il était bien ridicule, avec sa démarche empruntée, ses frusques sombres, sous lesquelles il étouffait, en cette tiède journée de mars : ses bottines de cuir, son long manteau épais, semblaient issues d'un autre temps. Sous sa peau fine, le sang montait au visage, lui donnant une teinte écarlate, sur laquelle ressortaient, éclatant et comique jeu de pastels, ses cheveux, longs et blonds, de ce blond normand, qui a la teinte des blés mûrs, lorsque, courbés sous le vent, ils offrent leur nuque aux lueurs du soleil automnal. Ses yeux, eux, démentaient tout ce spectacle ; et si l'on était tenté de rire de ce jeune homme, il suffisait de croiser son regard pour que cette envie disparaisse. Oscillant entre le brun et le vert sombre de l'opaline, selon ses humeurs, ils avaient en leur centre une corolle orangée, couleur de flamme, qui semblait, lorsqu'il regardait au loin, s'agrandir, gonfler sous ses sourcils arqués, et, pour un instant, dévoilait la nature profonde de cet infatigable observateur. Vous fixait-il, il eût plutôt semblé qu'il vous déshabillait, vous violait l'âme de part en part, et, cette opération finie, un bref éclat de mépris passait dans ses prunelles, qui, aussitôt, se détournaient de vous, comme un fauve rejette, dédaigneux, la proie trop maigre qui lui est tombée entre les griffes.

Mais ces brefs instants, où se révélait le fond de son être, étaient par trop rares, et, la plus grande partie du temps, son œil se perdait dans le vague, dans la contemplation mélancolique d'une terre terre trop lointaine, ce trait de caractère auquel l'on reconnaît les exilés, que leur exil soit physique ou, comme cet homme-ci, d'ordre moral, cas auquel la douleur est plus déchirante encore, car il n'y a alors nul espoir ! Et, pis encore, il n'y a pas même, pour ceux-là, de souvenirs de la patrie aimée, car c'est d'un monde autre qu'ils ont été chassés, et ce avant même de naître !

Qu'il fût un être hors de son siècle, je le compris, non cette fois-ci, mais lorsque je le vis dans son élément naturel, dans ces heures qui le transfiguraient, faisaient de cet être presque burlesque un homme grand, transformation que jamais, quelles qu'en soient les conditions et les circonstances, je n'ai vu plus marquée chez qui que ce soit d'autre. C'était son ciel, à cet oiseau ; et, lorsqu'on l'y voyait, les ailes déployées, on ne pouvait s'empêcher, par comparaison, de se sentir singulièrement diurne.

Évidemment, cet élément, c'était la nuit : la nuit, pour d'autres effrayante, pour lui amie, protectrice ; la nuit et ses ombres, que d'aucuns craignent, auxquelles il parlait, lui, comme à des connaissances de longue date, habitant familier des ténèbres, il l'était tant qu'on eût cru qu'il avait grandi entouré de spectres et de fantômes, ou que coulait dans son sang l'héritage lointain, revenu à la surface dans ses gènes, par quelque mystérieuse combinaison, d'un hypothétique ancêtre aux dents trop longues, au goût prononcé pour le sang et l'obscurité, cette naturelle complice de tous les crimes.

Il était alors tout autre. Sa taille brisée se redressait de toute sa hauteur ; altière, sa tête se levait, son front, dégagé de tout nuage, se montrait, haut et pur. Un regain d'énergie l'emplissait ; d'embarrassé et malhabile, il devenait souple et vif, majestueux dans sa façon de frapper le pavé d'un pas autoritaire. On sentait alors ce que naguère Dumas appelait « les cœurs bleus », référant à ces êtres qui, s'ils n'ont pas le « sang bleu », sont indubitablement nés pour commander ou créer, plier les hommes ou les Muses, marchant, pleins de morgue, sur les lois et les traditions comme sur les autres hommes, qui ne sont à leurs yeux qu'un décor : et, comme ils ne se sentent pas de jouer le rôle qu'on leur propose, ils improvisent, bouleversant la pièce jouée autour d'eux, déchaînant les fureurs du public sur l'instant, et, trop souvent, ce n'est que plusieurs générations plus tard qu'est reconnu leur génie et leur verve. Qu'il soit de ceux-ci, nul doute là-dessus. Si vous l'aviez, d'aventure, entendu, marchant à côté de vous dans les rues désertes, exposer, de sa voix grave, caressante et profonde, une voix qui, avant même que vous ne vous en rendissiez compte, enrobait votre volonté d'une brume envoûtante, paralysante, ses idées sur l'Art, le monde et les hommes, vous eussiez été, comme moi, conquis en quelques mots, sans avoir seulement opposé de résistance. Il vous disait tout cela d'un air si certain, en des termes si fluides, prenant d'une main si familière le firmament lui-même à témoin, comme l'on inviterait un ami proche à vous appuyer de ses arguments, qu'on ne pouvait piper mot ; et, dépassé par ces visions trop grandes, trop larges, trop vastes, des temps passés ou futurs, toujours planant sur les opinion les plus couramment acceptées, indifférentes à toutes les idées reçues, à la morale comme à la science, à Dieu comme au Diable, on se sentait, lorsqu'il s'en allait, à l'aube, infiniment dérangé, et l'on tentait de se débarrasser de ces paroles comme d'un brouillard malsain, l'on secouait alors la tête, comme pour se convaincre du ridicule, de l'impossible de ce qu'il avait dit ! Mais le doute, le terrible doute, ne vous quittait plus, et il avait fait naître, homme improbable, sa voix fine, incessante, irritante sous bien des crânes, et ce sans en avoir l'air, et peut-être même sans le savoir !

Comme tous les côtés sublimes de son âme, sa passion, son seul amour, ne se réveillait que de nuit. Il était écrivain ; il se disait lui-même un simple scribouillard trop plein d'orgueil, mais incapable de s'arrêter de griffonner, et souvent il en riait, de cet attachement sans bornes, religieux, à l'art qui l'avait sauvé, qui avait été sa bouée de sauvetage dans les pires tourments du dépit et du désespoir, de la misère et du fatalisme, de la souffrance et de l'humiliation, et cela depuis son plus jeune âge. Impérieux et intransigeant avec lui-même comme avec autrui, et même plus sans doute, il n'avait laissé survivre de ces années de productions ininterrompues que quelques ouvrages, publiés au hasard d'une période où la nécessité l'avait poussé à mettre de côté son orgueil, ou d'un ami qui l'avait poussé, presque forcé, à envoyer son manuscrit à un éditeur. Ces livres, remarquables par leur personnalité, distincte, détachée du nuage de romans qui paraissent chaque jour, n'avaient pas eu un immense succès, quoiqu'ayant réalisé des ventes raisonnables, et bénéficié du soutien de quelques critiques littéraires dans les plus fins – et les moins lus, l'un entraînant l'autre. Une chose, en tout cas, transparaissait dans chaque ligne de cet ouvrage : il était artiste jusqu'au bout des ongles, pleinement, totalement, éperdument amoureux de sa plume.

Mais venons-en au fait. Je n'ai pris le temps de décrire cet homme pour que vous puissiez saisir comment je me suis retrouvé entraîné avec lui dans l'aventure que je tenais à vous raconter. Cette aventure, la voici.

C'était un jeudi soir, en hiver, l'avant-veille des congés de Noël ; je me dirigeais d'un pas vif, pressé par le froid mordant qui règne dans les rues de Verdun à cette époque de l'année, vers l'appartement de l'ami dont il est question ci-dessus. À cette époque, nous nous connaissions depuis quelques mois déjà. Il s'était, pour une raison inconnue, attaché à moi, dans la mesure où les hommes de cette trempe peuvent s'attacher, et moi, de mon côté, je n'avais vu que du bon à tirer d'une amitié avec un gaillard pareil, à sa façon fort sympathique, quand vous étiez de ses intimes. Ce jour-là, il m'avait invité à passer chez lui, si j'avais quelques heures à lui sacrifier ; il comptait, disait-il, aller visiter un endroit à ses yeux prodigieusement intéressant, ce qui équivalait, venant de lui, à promettre à tout le moins une ruine gréco-romaine inédite, ou quelque fascinant et mystérieux temple souterrain, enfoui à deux cent mètres sous le sol de la ville. Bref, je m'attendais à tout, et, ma curiosité excitée me poussait à doublement me hâter.

En arrivant chez lui, je frappai à la porte. Aucune espèce de réponse ne me parvenant, je recommençai, plus fort cette fois-ci. Après quelques minutes de ce manège, j'entendis une voix bourrue, indubitablement énervée, s'enquérir de l'identité de l'importun qui osait venir le déranger dans son travail. J'en conclus, ce qui ne m'étonna qu'à peine, car comme tous les génies, il était d'un naturel très oublieux quand aux choses de tous les jours, qu'il ne se souvenait plus m'avoir invité à venir chez lui. Je déclinai mon identité à travers l'épais bois de la porte ; sans doute cela lui rappela-t-il quelque chose, car j'entendis un raffut indistinct, suivi du craquement de verrous que l'on fait coulisser. Passant de profil par l'embrasure dégagée, je vis mon ami, rassis à son bureau, grattant nerveusement une feuille de papier.
- Excuse-moi, j'avais oublié que tu devais passer. Je suis à toi dans cinq minutes ; juste le temps de mettre un terme à cette nouvelle. Sers-toi un verre, en attendant : tu sais où est le bar.
Non seulement je savais où était le bar, mais, de plus, je le regardais comme l'un des plus grands trésors dionysiens qu'il m'ait jamais été donné de voir. Comme Baudelaire, Rimbaud, Maupassant, et tant d'autres de ses illustres prédécesseurs, ce poète était dévoré par le démon de l'alcool, et, ce qui ne gâche rien, il y mettait un indiscutable goût. Je pris donc tout mon temps pour choisir entre les vins de Porto, les Tokays, les rhums bruns et blanc, les whiskeys tous Single Malt et autres délectables liqueurs. J'optai finalement pour un doigt de Bénédictine, cet alcool dont il m'avait raconté l'incroyable histoire. Créé par Alexandre le Grand lui-même, à base de plantes et de liqueurs découvertes durant ses campagnes, il avait été remis au goût du jour, des siècles plus tard, par les moines du même nom, qui en avaient sans doute retrouvé la recette chez Arrien ou Plutarque. C'est un alcool doux, aux senteurs de gentiane et de corsicone, qui évoque parfaitement le parfum des collines boisées de Macédoine, mêlé aux saveurs capiteuses de l'Inde.

Armé de mon verre, je m'assis près de la fenêtre, dans un fauteuil dont les ressorts brisés et le velours qui tombait par endroits, comme le pelage d'un chien galeux, n'ôtaient rien au confort ; je tirai mon paquet de cigarettes de ma poche, et, en allumant une, je me mis en devoir d'attendre.

Je fus réveillé par la poigne vigoureuse de mon ami, qui me secouait l'épaule sans aucune délicatesse. Je m'étais donc endormi ? Quelle heure était-il ? Je n'eus pas le loisir de réfléchir plus avant à tout cela. Impérieux comme toujours, déjà il me jetait dans les bras mon manteau, mes gants et mon écharpe, et, habillé de pied en cap lui-même, il ouvrait la porte et se jetait dans les escaliers. Pestant contre mon incroyable capacité à m'assoupir n'importe où et n'importe quand, je courus à sa suite, manquant de peu de me briser dix fois la nuque, tandis que, sautant les marches quatre à quatre, je tentais la périlleuse opération d'enfiler ma veste sans m'arrêter.

Nous naviguâmes à travers un long dédale de rues ; il m'entraînait dans un coin de la ville que je ne connaissais pas du tout, mais qui semblait de plus en plus désert à mesure que nous progressions. Ici et là, des immeubles de brique rouge, à l'abandon depuis des décennies, à voir les fissures qui lézardaient les murs, les fenêtres toutes brisées, sans exception, dressaient leur fantomatique silhouette sur des terrains obscurs, décomposant par mille ouvertures la lumière de la lune, animant des figures spectrales dans les ombres de leurs couloirs à nu. Je ne me sentais pas à l'aise. Non que je sois superstitieux, mais il reste en moi cette part pré-historique de l'homme, qui ne savait pas alors quelles terreurs pouvait dissimuler la nuit dans ses plis, et que cette ignorance autorisait à tout supposer.

Finalement, nous nous arrêtâmes, aux confins de la ville, devant une haute maison de pierre, qui avait du, bien longtemps auparavant, connaître son heure de gloire, à en juger de par les ornementations de la façade, le balcon de fer forgé, les fenêtres imitées du style gothique, se finissant en arc brisé, auxquelles ne manquaient que les vitraux. Mais, aujourd'hui, elle était à n'en pas douter inhabitée, quoique, bizarrerie que je notai sur l'instant, sans y attacher d'importance, elle ait été épargnée, comme à dessein, par les outrages des hommes. Ici, pas de fenêtres brisées ; quoique ternies, elles n'avaient pas quitté leurs montures. La porte était encore là, solide et imposante, se dressant comme un gardien, dans la majesté du chêne travaillé par une main habile. Je ne pus retenir un frisson au niveau de l'échine, en songeant que nous allions entrer là-dedans, alors qu'il était – je venais de consulter ma montre – près de deux heures du matin. Mais comment reculer, devant l'inévitable coup d’œil méprisant que me jetterait, impitoyable envers toute lâcheté, mon compagnon ? D'ailleurs, ma curiosité égalait ma crainte, et, ces deux raisons se complétant, je le suivis d'un pas qui se voulait hardi, alors qu'il venait de pousser le battant.

Arrivé à l'intérieur, je faillis m'enfuir, en découvrant le spectacle qui s'offrait à mes yeux. Un corridor sombre, fantomatique, se déroulait devant moi. Un lustre, suspendu en son centre, me fit, dans son irréelle blancheur, l'effet d'un revenant qui agiterait spasmodiquement ses bras de brume Les renfoncements qui s'ouvraient sur les pièces du rez de chaussée vous donnaient à penser que dans chacun d'eux, était tapi, attendant une proie que je ne constituais que trop bien, l'une ou l'autre de ces terreurs d'enfance : ici un monstre, là un assassin, dans le troisième, pourquoi pas, une chouette effraie qui, animée d'une volonté diabolique, m'arracherait les yeux de ses serres perçantes. Il me fallut rassembler tout mon courage pour parvenir jusqu'au bout de ce couloir, et grimper une à une les marches vermoulues de l'escalier qui le finissait, arrachant à chaque pas un grincement terrifiant qui, en se répercutant d'un mur à l'autre, ressemblait à un cri indigné qu'aurait poussé la vieille demeure, révoltée de voir des étrangers se glissant insidieusement dans les appartements des maîtres, sans personne pour les en empêcher.

Arrivé au palier du premier étage, courant presque, je donnai de la tête contre la poitrine de mon ami, contact qui m'arracha un petit cri d'effroi, ce dont j'eus aussitôt honte, car lui, imperturbable, semblait se moquer de moi, et ses yeux, seuls visibles dans la pénombre, brillaient de malice. D'une voix ironique, il m'invita à venir prendre place dans le coin extérieur de ce qui, à en juger de par son extravagante dimension, avait dû autrefois être un salon, que seuls peuplaient encore deux fauteuils au grabat décrépit, tout poussiéreux, mais, ma foi ! encore plus agréables que le sol, jonché de lambeaux de plâtre. Poussant ces deux fauteuils vers notre poste de guet, il prit place dans l'un d'eux, et, les yeux mi-clos, sembla se statufier dans cette position. Je mourais d'envie de lui demander ce que nous faisions là, et combien de temps il nous faudrait attendre – d'ailleurs, qu'attendions-nous ? Mais, sachant qu'il ne piperait mot avant que de l'avoir décidé, je me tins coi, et je l'imitai, quoique j'eusse bien trop peur pour oser fermer les yeux.

Je ne sais pas combien de temps nous attendîmes là, sans bouger, silencieux comme dans un sépulcre, lui, plongé dans quelque méditation, et moi, craignant trop de briser le silence, retenant presque mon souffle sous la pensée que, si je commettais pareil sacrilège, des spectres, sortant des parois, viendraient tirer vengeance de mon impudence. Cependant, il devait s'être écoulé une demi-heure environ lorsque, sortant de sa torpeur, il me saisit le bras, m'indiquant d'un geste muet que ce que nous attendions arrivait. Je tendis l'oreille, et ne discernait rien, sinon, au loin comme un battement d'ailes – bah ! quelque pigeon, sans doute.

Pourtant, ce battement d'ailes se faisait croissant, et indiquait, de par son ampleur frémissante, un volatile de taille autrement plus imposante. Mon énigmatique compagnon mit son doigt sur ses lèvres, et, m'ayant ainsi intimé de ne pas proférer un son, attendit l'événement avec une face quasi-extatique, comme un communiant l'hostie.

A ce moment, dans un lourd bruissement de plumes, une forme noire, à l'envergure immense, fit son entrée par la fenêtre. Je fus cloué au fond de mon siège par une terreur sans nom. À compter de cet instant, le reste de la scène se déroula comme dans un rêve ; je ne pouvais bouger d'un cil, et, les yeux écarquillés, je ne perdis pas une miette du spectacle qui se déroulait sous mes yeux.

Le corbeau – car c'était un corbeau, mais de dimensions monstrueuses ! - plana jusqu'à l'autre extrémité de la pièce, où il se percha à son aise, sur les débris d'un chevalet de bois. Se levant, mon ami s'approcha de l'effrayant plumitif, lequel darda sur l'imprudent qui venait troubler ses pénates un œil furieux. Commença alors une scène fantastique.

Entamant un discours dans une langue inconnue, aux sonorités slaves, il s'approcha de plus en plus de l'oiseau, qu'étrangement, ce discours semblait apaiser – à vrai dire, j'eusse à peine été étonné de le voir lui répondre ! -, chose dont il me donna l'explication, le lendemain, quand, remis de mes émotions, je vins quêter chez lui quelques éclaircissements.

Mais là, subitement, ce satané volatile jeta un regard torve sur moi et, déployant ses ailes, il fondit, serres en avant, en ma direction !


Ici, vous m'excuserez, mais il vous faudra finir cette nouvelle par vous-mêmes ; la fatigue me prit subitement, et je me suis pas senti l'envie depuis de m'y ré-atteler.


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