Allongé
à l'ombre des arbres, je t'observe
Cherchant
vainement quelque trait qui te desserve.
Agités
par la brise, tes cheveux dorés
Jettent
dans mes pupilles des reflets orés.
Sublime
et rayonnante, regard au lointain,
«
Contemples-tu l'astre qui doucement s'éteint ?
Tu
es, toi, un soleil qui ne se couche pas. »
Tu
souris au monde – ton plus charmant appas.
Et
ta joie flotte, éthérée, dans l'air azuré
(De
ces bonheurs immortels rien ne peut durer).
Où
gis-tu, aujourd'hui, charme de cet été ?
Sous
les fleurs, à jamais, puisses-tu en paix rester.
Existas-tu
seulement un jour ? Ou, peut-être,
Mes
mémoires sont-elles peuplées de spectres ?
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