lundi 30 décembre 2013

"Quasi una fantasia"


Allongé à l'ombre des arbres, je t'observe
Cherchant vainement quelque trait qui te desserve.
Agités par la brise, tes cheveux dorés
Jettent dans mes pupilles des reflets orés.

Sublime et rayonnante, regard au lointain,
«  Contemples-tu l'astre qui doucement s'éteint ?
Tu es, toi, un soleil qui ne se couche pas. »
Tu souris au monde – ton plus charmant appas.

Et ta joie flotte, éthérée, dans l'air azuré
(De ces bonheurs immortels rien ne peut durer).
Où gis-tu, aujourd'hui, charme de cet été ?
Sous les fleurs, à jamais, puisses-tu en paix rester.

Existas-tu seulement un jour ? Ou, peut-être,
Mes mémoires sont-elles peuplées de spectres ?

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