S'ouvre le jardin où attendent les oubliés,
Ils reposent impassibles, dans leurs écrins de marbre.
On voit là une stèle qui prend racine sous un arbre,
L'aurore éclaire son nom à demi effacé.
Aucune larme, aucune veuve, pour cet homme sans passé.
Qui fut la enterré, à l'abri, apaisé.
Sans pleurs éphémères, ou bouquets de fleurs séchées,
Mais avec pour vaine mémoire, une stèle brisée.
Et pourtant les rayons du soleil chaleureux,
Frappent toutes les tombes, de l'été à l'hiver.
Mais ils se font toujours plus brillants sur les pierres,
Des sépultures anonymes tournées vers les cieux.
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