Au
matin l'espoir...
Où
est le gardien, où le flambeau qui me guide ?
De
mes paroles, vers mesurés, puis oubliés
Ne
restent, tout seuls, que de grands fracas stupides.
Où
le chemin, où donc les destins jadis liés ?
Ce
n'est pas ce jeune vieil homme chancelant
Ni
ces paumes toutes ouvertes, tendues avides ;
Quelque
chose, plutôt, comme ces beaux bras blancs,
Comme
le reflet vu dans tes grands yeux livides.
Grands
yeux ! Ils sont clos, désormais, à tout jamais,
Barrière
fermée, sur les champs de nos bonheurs
Manteau
ramené, je dors dans leurs fossés – mais !
Regard
furtif, regard volé – mémoires d'heures
Deçà
les hautes herbes, derrière la cloison
Il
me semble ici voir encore une jolie fleur.
Peut-être,
quand reviendra la belle saison
Te
retrouverai-je, escortée d'oiseaux flatteurs
Et,
dans le ciel l'identique nouveau soleil
Éclairera
les mêmes joies, les mêmes rires
Loin
de la lampe qui peine, pâle, triste et vieille
Loin
du grabat, loin des solitaires soupirs.
Jérôme,
25 février 2014
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