Il ne veut plus, ne veut
plus, écrire de poèmes
rire au-dehors, il sait
ce son, ce rire qu'il aime
route, grand bras noir,
route aux grands bas noirs
comme en guerre l'heure
sonne, il faut ce soir
Partir et ne pas tourner
les yeux – ni de l’œil :
lâcher les poids de
trop, pensées, livres et recueils
crois-tu pas que sans
pages aussi bien tu cueilles
le rare oiseau requis en
l'ordre épars des feuilles ?
Il va : il a foi et
puis qui ne sait que chaque
cité et les talons des
prostituées claquent
le pavé entrelacé
d'enfants dans la poussière
tient haute sa part de
beauté, la déploye fière
En vue de la revue que
notre poète un instant
silencieux viendra
insoucieux passer au temps
des caracos rouges
ouverts sous le soleil sévère
– saison propice que
celle-ci ciel découvert !..
Je suis l'autre :
je ne pars pas, j'attends mon tour
et quand mon cri-porteur
– départ ! – saute en ses bottes
à son oreille attentive
je souffle et chuchote
quelques brèves selon
quelles il est un retour.
Il trouvera dans son lit
– lisez sous sa plume
la même nuée dénudée
que cette nuit :
c'est qu'il s'agit
d'amour !.. ça, jamais je ne fuis ;
comme un linge agité au
loin sa garret' fume...
Jérôme,
21 juin 2014
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