Angoisse.
Tu serres mon cœur
Tu serres mon cœur
Dans ton étreinte basse.
Entre quiétude et terreur
Chaque jour, tu me glaces.
Est-ce ton souffle froid
Qui glisse sur mon visage ?
Est-ce toi qui me regarde
Comme on admire un paysage ?
Tu es là, donc je ne suis jamais seul.
Ta main sur mon épaule,
Tes doigts qui m’effeuillent
Et me laissent sur scène sans rôle.
À chaque silence que je m'admets,
Tu t'instilles un peu plus dans ma chair
Au venin de mes nuits trop claires
Un jour, je succomberais.
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