vendredi 27 juin 2014

Angoisse


Angoisse.
Tu serres mon cœur
Dans ton étreinte basse.
Entre quiétude et terreur
Chaque jour, tu me glaces.

Est-ce ton souffle froid
Qui glisse sur mon visage ?
Est-ce toi qui me regarde
Comme on admire un paysage ?

Tu es là, donc je ne suis jamais seul.
Ta main sur mon épaule,
Tes doigts qui m’effeuillent
Et me laissent sur scène sans rôle.

À chaque silence que je m'admets,
Tu t'instilles un peu plus dans ma chair
Au venin de mes nuits trop claires
Un jour, je succomberais.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire