Entre
méduses dégénérées
Et
couloir irrationnels
Mes
visions ensommeillées
Sont
des cauchemars irréels.
Les
crabes araignées parcourent
Mes
membres qui tremblent,
Et
me portent à l'océan.
Je
sens que s'envole ma bravoure.
Je
m'enfonce dans l'eau glacée,
Les
bras liés par des algues translucides
Je
me débats, mes liens sont solides
Ils
m'emportent, je ne peux lutter.
La
chute paraît sans fin
Dans
ces eaux sans fond.
Et
quand je ne vois plus rien,
Je
sens les caresses du démon.
Il
est là, silhouette imberbe et blanche
Qui
flotte à mes côtés et me suit.
Son
regard me perce et mon cœur flanche
Vers
ses froideurs et ses abysses.
Je
ne cherche plus à m'échapper
Car
j'ai vu qu'il était innocent.
J'ai
même compris, en me réveillant,
Que
dans une écaille, j'avais eu peur de mon reflet.
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