Au milieu des sapins, à flanc d'une montagne
Lentement recouverte du manteau de l'hiver
Jour après jour, il me semble que tu t'éloignes
Malgré mes nombreuses et intenses prières
Les nuages de vapeur, dans les murs de papiers
S'échappent lorsqu'ils coulissent, me laissant apparaitre
Informe et squelettique, prêt à fondre sur pieds
un survivant dans le sursis du disparaitre
Le sable brulant aspire lentement mon corps,
Après l'avoir servi tant d'années, quel honneur !
Partout dans le désert, j'ai toujours vu la mer
Un seul oubli a suffit pour que sonne mon heure
Abrité dans ce rocher, battu par les vagues.
Mes yeux aveugles se perdent sur les murs usés
Par le vent et les albatros qui les narguent
Finirais-je en statue, salée pour l’éternité ?
Dans l'espace infini, je me blottis, meurtri.
Avec pour seul soucis : mon immortalité
Et peut-être celle, des étoiles qui scintillent.
Après tant de néant, je suis divinité.
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