mardi 29 avril 2014

Horloge


Tic, Tac, presque imperceptible
Mais qui brise le mur de l'inconscient
Oh oui je peux sentir l'inextinguible
Machine qui marque régulièrement.

Je la vois devant, derrière,
Qui me suis, me précède, omniprésente.
Où que j'aille dans l'univers
Elle sera là, trop imposante.

Elle transforme mes instants
En souvenirs qui s'effacent,
Et mes rêves d'enfants
En présent qui terasse.

Toi qui fait éclore,
Tu fais également sécher.
Quels vilains mécanismes
Animent ton cœur régulier ?

Toi qui tourne sans fin,
Loin du repos que tu guettes.
Oui toi qui te détestes,
Seras-tu un jour un passé lointain ?

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